Le ministère de l’Enseignement supérieur avait récemment annoncé le début du paiement des bourses pour les étudiants. Cependant, des problèmes sont apparus, certains étudiants n’ayant pas reçu leur bourse, tandis que d’autres n’ont touché qu’une partie de la somme prévue. Face à cette situation, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est expliqué dans les colonnes de L’Observateur.
Une situation financière délicate
Le ministre a tenu à rassurer en affirmant qu’il n’a jamais été question de réduire les bourses des étudiants. Selon lui, les bourses sont un droit que l’État doit honorer. Cependant, ce mois-ci est particulier puisqu’il s’agit non seulement de payer les bourses courantes, mais aussi de régler les rappels des mois précédents.
Cela représente un montant total de 15 milliards de francs CFA à verser en une seule fois. Mais en raison de difficultés de trésorerie, des choix ont dû être faits. « J’ai réussi à mobiliser 7 milliards de francs CFA », a-t-il précisé.
Avec cette somme, le الحكومة a décidé de payer les bourses du mois en cours, tout en reportant le paiement des rappels, qui restent une dette de l’État.
Pas de réduction des bourses, mais un retard
Le ministre a également expliqué que si certains étudiants ont reçu moins d’argent que prévu, cela est dû aux restrictions budgétaires et non à une baisse des montants des bourses.
« Réduire la bourse voudrait dire que celui qui doit toucher 20 000 francs CFA n’en reçoit que 15 000, ou que celui qui devait avoir 40 000 en reçoit 30 000. Ce n’est pas le cas », a-t-il clarifié.
En réalité, l’État n’a tout simplement pas pu payer la totalité de la bourse due aux étudiants, notamment lorsqu’il s’agit de plusieurs mois avec des rappels. Il est donc possible qu’un étudiant n’ait reçu qu’un ou deux mois sur les six qui lui sont dus, mais cela ne signifie pas que sa bourse a été réduite.
Un engagement à régulariser les paiements
En conclusion, le ministre a insisté sur le fait que les bourses non intégralement payées constituent une dette que l’État s’engage à régler. « Ce n’est pas une diminution, c’est un retard de paiement », a-t-il affirmé, soulignant que l’État n’a pas le droit de réduire les bourses. Pour ceux qui n’ont pas encore été payés, le ministre a promis que les versements seront effectués plus tard, dès que la situation financière le permettra.