L’étude contenue dans ce dit rapport semestriel d’Africa’s Pulse, est intitulée « Transformer l’التعليم pour une croissance inclusive », selon le document de la banque mondiale. Lequel note qu’hormis la nécessité de « stabiliser les économies », il est impératif pour les pays d’Afrique subsaharienne « de réformer leurs systèmes éducatifs pour doter les apprenants de compétences en lien avec les attentes du marché d’un travail. »
Il explique :
« deux facteurs sont essentiels pour parvenir à relancer la croissance : il faut, d’une part, stabiliser les économies et, d’autre part, transformer l’éducation de manière à doter une main-d’œuvre en plein essor de bases de connaissances plus solides et de compétences en adéquation avec les attentes du marché du travail. »
L’étude a permis de remarquer que « cette partie du continent consacre le moins de dépenses par habitant à l’éducation. Or, pour parvenir à une éducation universelle d’ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d’enfants et d’adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d’environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d’enseignants.
La banque mondiale préconise également « un soutien à l’entrepreneuriat et aux nouvelles startups » et invitent « les pouvoirs publics à permettre aux petites entreprises de se développer, afin que les titulaires de diplômes qualifiés trouvent des opportunités d’emploi attractives lorsqu’ils entrent et progressent sur le marché du travail. »