Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est efforcé de trouver un équilibre délicat entre les deux parties tout en condamnant à nouveau les attaques du Hamas le 9 octobre. Parallèlement, il a exprimé sa profonde préoccupation face à l’annonce du siège de Gaza par Israël, un exercice d’équilibre difficile pour le chef de l’ONU.
Contrairement au Conseil de sécurité, qui craignait de froisser l’une ou l’autre partie, Antonio Guterres a estimé qu’il était impératif de réagir face à l’escalade. Le Secrétaire général de l’ONU a d’abord réitéré sa condamnation des attaques et des prises d’otages commises par le Hamas et d’autres groupes impliqués, tout en appelant à la cessation des hostilités et à la libération des otages.
Il a déclaré : « Je comprends les préoccupations légitimes du peuple palestinien, mais rien ne peut justifier ces actes terroristes, les meurtres, les mutilations et les enlèvements de civils. »
L’annonce du blocus de Gaza par Israël a accentué l’escalade redoutée de la situation. Après une réunion avec les principales autorités de l’ONU sur cette crise, Antonio Guterres a cherché à rappeler à Israël la nécessité de faire preuve de retenue.
Il a souligné : « Je suis profondément bouleversé par l’annonce, aujourd’hui, d’un siège complet de la bande de Gaza par Israël. Aucun approvisionnement ne pourra entrer, que ce soit de l’électricité, de la nourriture ou du carburant. Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes d’Israël pour sa sécurité, je rappelle également à Israël que les opérations militaires doivent être menées en conformité avec le droit international humanitaire. »
Il a ensuite réaffirmé que la seule solution à cette crise est politique, avec une « paix négociée » et la « solution à deux États » approuvée par la communauté internationale.
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