La Commission nationale de régulation des loyers du Sénégal (Conarel) a été créée le 1er mars dernier. Pourtant, malgré l’importance cruciale de sa mission, elle opère sans personnel, bureau ou rémunération. Selon le président Momar Ndao, les administratifs locaux ont été octroyés il y a deux mois à peine, mais leur installation demeure en suspens.
La Conarel, malgré son rôle vital, manque de ressources et de personnel
Momar Ndao, accompagné de son unique collègue, le secrétaire exécutif, fait face à un défi de taille. Alors que les plaintes affluentes, seuls deux membres dirigent la commission. Le président, également à la tête de l’Ascosen, déplore l’attente de huit mois pour leurs salaires initiaux. Son ambition d’un budget de 1 milliard de francs CFA pour un fonctionnement optimal reste éloigné de la réalité. Actuellement, la promesse de 300 millions de francs CFA tarde à se matérialiser, insuffisante pour accomplir même une fraction du travail nécessaire.
L’usage des ressources du ministère du commerce pour assurer le fonctionnement
Faute de moyens propres, la Conarel s’appuie sur les ressources du ministère du Commerce pour éviter l’immobilisme. Le président souligne l’enregistrement de 3000 plaintes depuis le démarrage de leurs activités, mettant en évidence l’ampleur des défis à relever pour cette commission naissante.