Bassirou Diomaye Faye a été officiellement désigné comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024. Sa candidature est soutenue par l’alliance « Bassirou Président 2024 ».
Cette nomination survient malgré le fait que Faye, ancien Secrétaire général du parti Pastef désormais dissout, soit en prison depuis le 14 avril. Il est accusé de divers délits, notamment d’incitation à l’insurrection, de menace à la sécurité nationale, de provocation de désordres politiques majeurs et de participation à un groupe criminel.
Die Conseil constitutionnel a reconnu la validité de la candidature de Faye, parmi 19 autres candidats. Dans ce contexte, plusieurs voix influentes, dont celle de l’avocat Juan Branco, réclament sa libération immédiate. Branco, qui représente également Ousmane Sonko, a plaidé sur la plateforme X pour une double mobilisation : juridique, afin de libérer Faye et surveiller les institutions, et partisane, pour appuyer sa candidature à travers une campagne électorale et un engagement civique.
Ne présumons pas de nos forces.
Une de mes sources, qui m’a toujours justement renseigné depuis l’intérieur du Palais, m’avait indiqué dès la fin décembre qu’il avait été décidé qu’Ousmane Sonko serait éliminé et Bassirou Diomaye Faye autorisé à concourir.
La stratégie adoptée…
— Juan Branco ✊ (@anatolium) January 21, 2024
Les supporters de Faye arguent que, conformément à la constitution, qui prévoit un processus électoral juste et équitable pour tous les candidats, sa libération est impérative.