Bassirou Diomaye Faye a été choisi comme le 5e président de la République par les citoyens du Senegal. Il était peu connu du grand public il n’y a pas si longtemps, mais en tant que proche collaborateur d’Ousmane Sonko, il a obtenu un soutien massif dès le premier tour des élections. Gauthier Rybinski, un expert de France 24, a exprimé son étonnement devant la maturité politique des Sénégalais tout en soulevant quelques questions.
Il a souligné la stabilité relative du Sénégal, malgré les défis récents tels que le report initial de l’élection présidentielle, les risques de violence associés au scrutin et les manifestations survenues au cours des trois dernières années. Cependant, il a également soulevé des préoccupations concernant le choix d’élire quelqu’un de relativement inconnu sur la scène politique nationale.
Marie-Roger Biloa, une autre participante au débat, a répondu à ces préoccupations en expliquant que les Sénégalais ont voté pour Bassirou Diomaye Faye non pas par affection, mais par pragmatisme. Ils ont considéré qu’il remplissait les critères nécessaires et qu’il était compétent et intègre. Pour elle, l’élection présidentielle au Sénégal est le reflet d’une période spécifique, marquée par un attachement au processus démocratique et à la liberté de choisir ses dirigeants, une dimension que le président Macky Sall aurait eu du mal à comprendre selon elle.