Ce dimanche, sept millions de Sénégalais sont appelés à voter pour élire leur nouveau président parmi un vaste choix de dix-huit candidats, en plus du représentant du pouvoir, Amadou BA. Cette élection est cruciale pour tourner la page d’une longue période de tensions politiques dans le pays.
Alternatives en lice : Continuité ou Changement
Les dix-huit hommes et une femme qui se sont frayé un chemin à travers le Sénégal jusqu’à la veille du scrutin présentent une alternative claire entre continuité et changement.
Le projet porté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, principaux opposants, met en avant la notion de partage équitable des ressources nationales. Pour eux, la clé réside dans le patriotisme, consistant à laisser les richesses du pays au profit de ses habitants.
Témoignages Contradictoires sur le Bilan en Cours
Les avis divergent sur le bilan du gouvernement sortant. Tandis que certains, comme Ousseynou Diène, un lycéen de 19 ans, vantent les réalisations telles que de nouvelles infrastructures et équipements publics dans leur région, d’autres appellent à un changement profond.
Les Principaux Contendeurs et Leur Vision
Amadou Ba, soutenu par le président sortant Macky Sall, se positionne comme le candidat de la continuité. En revanche, Bassirou Faye incarne le changement de système et promeut un panafricanisme de gauche. Tous deux affirment pouvoir remporter la victoire dès le premier tour, bien que l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, reste également un candidat populaire.
Une Élection Historique
Selon Sidy Diop, directeur adjoint des rédactions du quotidien le Soleil, cette élection est considérée comme la plus ouverte depuis l’indépendance du pays en 1960. Les enjeux sont donc considérables pour l’avenir politique du Sénégal.
En conclusion, le scrutin de ce jour représente bien plus qu’un simple exercice démocratique ; il s’agit d’une étape décisive pour déterminer l’orientation future du pays et répondre aux aspirations de ses citoyens.