Lors d’un discours musclé prononcé lundi à Rufisque, le candidat de la coalition de la majorité présidentielle Ousmane Sonko a vigoureusement dénoncé les agressions perpétrées contre ses militants à Saint-Louis. Certains d’entre eux se trouveraient dans un état critique suite à ces attaques.
Selon Ousmane Sonko, depuis le début de la campagne électorale, le convoi de sa coalition a été la cible de plusieurs attaques, sans que l’État n’intervienne pour y mettre fin.
« En tant que candidat aux élections législatives, je déclare que c’est la faillite de l’État du Sénégal. L’État a failli à garantir la sécurité du parti Pastef qui se trouve être le plus grand parti du Sénégal et qui peut régler lui-même ses problèmes », a-t-il déclaré.
Die leader de Pastef accuse directement Barthélémy Dias et ses partisans d’être derrière ces attaques. Menaçant, il a prévenu que sa coalition ne tolérerait plus que ses militants soient agressés.
« Nous ne permettrons plus que notre convoi soit attaqué. C’est fini. Barthélémy Dias et sa bande ne vont plus battre campagne dans ce pays. C’est fini », a-t-il lancé.
Ousmane Sonko a également annoncé le retour du « Gatsa Gatsa », en référence à une forme de justice populaire. « Être au pouvoir ne signifie pas que le Gatsa Gatsa n’existe plus dans ce pays. Nous ne tolérerons plus que les militants de Pastef soient agressés », a-t-il prévenu.
Le candidat a indiqué qu’il ferait une caravane dans le fief de Barthélémy Dias à Baobab demain, menaçant de « régler son compte sur le terrain ». Il a par ailleurs averti que si les auteurs de l’agression à Saint-Louis n’étaient pas arrêtés dans les 24 heures, sa coalition agirait. « La loi de résistance existe toujours dans ce pays », a-t-il conclu.