Lors de l’établissement de son parti politique à Patte d’Oie en 2016, Ousmane Sonko, leader du Pastef, exprimait sa méfiance envers les institutions internationales. Il critiquait leur tendance à changer d’avis rapidement, passant du positif au négatif en peu de temps. Il a notamment pointé du doigt les contradictions du Fonds monétaire international (FMI) cette année-là.
Les inquiétudes de Sonko sur le FMI
Sonko a illustré son propos en rappelant qu’après avoir loué l’économie sénégalaise, le FMI a ensuite critiqué les exonérations fiscales accordées aux entreprises, une position qui lui a valu des ennuis dans la fonction publique.
Evolution politique de Sonko
Depuis lors, Sonko est passé de l’opposition à la tête du gouvernement sénégalais. Cette transition met en lumière le défi d’exercer le pouvoir après avoir critiqué les institutions internationales.
Les défis actuels
Sonko est aujourd’hui sous pression pour réduire le déficit budgétaire, notamment en ajustant les prix de l’énergie, selon les recommandations du FMI. Cette mesure impopulaire risque d’aggraver le coût de la vie pour de nombreux Sénégalais.
Impact sur l’économie et la population
L’augmentation des prix de l’énergie affectera directement d’autres secteurs, comme le transport et l’alimentation. Les couches sociales les plus vulnérables seront épargnées, mais la classe moyenne et les entreprises en souffriront.
Défis pour le gouvernement
Le gouvernement doit trouver un équilibre entre les exigences du FMI et les besoins de la population. La résistance à ces pressions peut être difficile, comme l’a montré l’expérience de l’ancien président Macky Sall.
La décision de Sonko et de son gouvernement face aux recommandations du FMI sera scrutée de près. Le maintien de la souveraineté économique et la protection des intérêts nationaux sont au cœur des enjeux actuels.