Dans le cadre de l’enquête visant à élucider le scandale entourant la pouponnière « Keur Yeurmandé », l’implication de sept (7) nounous et deux (2) assistants a mené à leur placement en garde à vue, marquant une accélération significative dans l’affaire.
Ndella Madior Diouf, la directrice de la pouponnière, a été appréhendée la semaine dernière et fait l’objet de poursuites pour plusieurs délits, incluant des « homicides involontaires, des cas de maltraitance sur des enfants, et l’exploitation illégale d’une pouponnière. » Selon les informations divulguées par L’Observateur, cette arrestation pourrait entraîner des conséquences pour la majorité de ses employés, également retenus pour les besoins de l’enquête. Les enquêteurs s’efforcent de déterminer le niveau de responsabilité de ces employés dans les mauvais traitements infligés aux nourrissons.
Des sources du journal révèlent que le sort des employés dépendra du degré d’implication éventuelle dans la mise en danger des bébés. Si leur participation consciente est avérée, la détention sera inévitable. En revanche, en l’absence de preuves suffisantes justifiant leur maintien en détention, ils pourraient être libérés, tout en restant susceptibles d’être sollicités ultérieurement par la Justice.
Lors de leurs interrogatoires, les employés ont fourni des témoignages accablants à l’encontre de leur patronne, mettant en lumière notamment des lacunes dans la prise en charge des nourrissons.
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