Un coup dur pour le football sénégalais. L’État du Senegal a décidé de ne plus financer les clubs nationaux engagés dans les compétitions africaines interclubs, notamment la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Une décision qui risque d’avoir un impact considérable sur les performances des équipes locales à l’échelle continentale.
Une décision gouvernementale actée
L’information a été officialisée par la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui a reçu une note du ministère des Sports datée du 19 février. Dans ce courrier, la ministre Khady Diène Gaye justifie cette mesure par une nouvelle orientation budgétaire de l’État en matière de gestion des compétitions internationales. « Au regard des nouvelles orientations relatives à la gestion des compétitions internationales, les ressources budgétaires seront exclusivement dédiées à la prise en charge de nos différentes équipes nationales », précise-t-elle.
Cette décision signifie concrètement que tous les clubs sénégalais qualifiés pour les compétitions interclubs de la CAF devront désormais assumer seuls les frais de participation, sans soutien financier de l’État.
Un coup dur pour les clubs sénégalais
Jusqu’ici, l’État jouait un rôle clé dans le financement des déplacements et autres frais logistiques des clubs engagés en compétitions africaines. Son retrait pourrait compliquer la participation de certaines équipes, notamment celles disposant de ressources financières limitées.
Les clubs sénégalais, déjà confrontés à des difficultés structurelles et économiques, devront désormais chercher des alternatives pour financer leurs campagnes continentales. Sponsoring privé, mécénat ou encore soutien des collectivités locales pourraient être envisagés pour pallier ce désengagement de l’État.
