Le Projet de gestion des ressources naturelles au Senegal (PGRNS), financé par la Banque mondiale, est actuellement sous la direction du gouvernement. Il vise à mettre en place des pôles aquacoles dans huit régions du pays, dont Thiès, avec une partie spécifique située dans le village de Soussoum, commune de Ndiaganiao.
D’une valeur de 100 millions de dollars américains (soit 61,3 milliards de F CFA), ce projet reflète la volonté du gouvernement sénégalais d’impliquer davantage les secteurs de l’environnement et de la pêche dans la préservation et la restauration des processus écologiques, ainsi que dans la promotion d’une gestion durable des ressources naturelles.
Récemment, un conseil local de développement (CLD) s’est tenu à Ndiaganiao pour sensibiliser les bénéficiaires à s’approprier au mieux ce projet. Selon le Dr Tening Sène, Directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) et maire de Ndiaganiao, son impact économique sera significatif dans les zones où il sera mis en œuvre. « Il vise à produire plus de 400 tonnes de poissons par an dans la commune et devrait créer plus de 100 emplois. La production se concentrera sur deux espèces : le tilapia et le poisson-chat.
Les bénéficiaires pourront en tirer des revenus, et l « ensemble des activités stimulera une économie locale robuste. Ce projet, déployé à Soussoum, comprend une écloserie pour la production d’alevins, des bassins pour le prégrossissement et le grossissement des poissons, des infrastructures administratives, une zone de transformation, ainsi qu’ un centre de formation aux techniques de pisciculture », explique le Dr Sène. Cette production sera d’une grande aide dans le contexte actuel de raréfaction des produits halieutiques.
Selon Ousseynou Niang, spécialiste environnement du PGRNS, le projet progresse favorablement au Sénégal, avec une attention particulière portée aux aspects environnementaux et sociaux.orablement au Sénégal, avec une attention particulière portée aux aspects environnementaux et sociaux.
