Le mystère s’épaissit autour de la disparition de l’ancien ministre des Finances sénégalais, Mamadou Moustapha Ba, survenue en France. Les premiers résultats de l’autopsie, révélés par le parquet, soulèvent de nouvelles interrogations sur les circonstances de son décès.
Des conclusions préliminaires inquiétantes
Le procureur de la République du Sénégal a fait une annonce qui bouleverse la version initiale des faits. Selon le communiqué officiel, « les résultats de l’autopsie […] ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle ». Cette déclaration, aussi sobre que préoccupante, marque un tournant dans cette affaire qui prend désormais une dimension nouvelle.
Face à ces découvertes troublantes, les autorités judiciaires ont décidé de prendre des mesures immédiates. Le procureur a ordonné des investigations complémentaires, démontrant la volonté des autorités d’éclaircir toutes les zones d’ombre entourant ce décès.
Report des obsèques
Conséquence directe de ces révélations : les cérémonies prévues pour les funérailles de l’ancien ministre sont suspendues. « Les formalités liées à la procédure de levée du corps et d’inhumation sont renvoyées à une date ultérieure », précise le communiqué du parquet, soulignant la priorité donnée à l’établissement de la vérité.
Cette affaire, qui prend un tournant inattendu, risque de connaître de nouveaux développements dans les prochains jours, alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès de Mamadou Moustapha Ba.