Les nouveaux étudiants qui choisissent le secteur privé pour leurs études supérieures peuvent maintenant bénéficier d’une orientation. Cette nouvelle a été annoncée lors d’une réunion entre le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, et les responsables des établissements privés le 7 mai dernier. Une réunion supplémentaire est prévue pour le 31 mai afin de discuter du calendrier académique, où le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Senegal (Cudopes) exprimera ses préoccupations.
Le Cudopes se montre optimiste quant à l’attribution d’un quota d’étudiants par l’État. Selon Jean-Marie Sène, coordinateur du Cudopes, l’interruption des orientations en 2019 a eu un impact significatif sur les établissements privés. Tout d’abord, ces établissements avaient investi considérablement pour accueillir les étudiants de l’État. De plus, le nombre de nouveaux bacheliers choisissant le privé avait diminué, les parents attendant les orientations de l’État.
Actuellement, les établissements privés estiment que l’État leur doit 9 milliards de francs CFA, selon les chiffres de l’ancien gouvernement. La réunion prévue à la fin du mois abordera la question du remboursement de cette dette. Daour Diop, porte-parole du Cudopes, indique que la moitié de cette somme a été allouée dans la loi de finances initiale, mais les responsables des établissements préféreraient un remboursement intégral en une seule fois.
D’autres sujets seront également abordés lors de cette réunion, notamment la remise des diplômes, l’établissement de nouvelles écoles doctorales, les problèmes liés aux écoles de santé, le financement des établissements et l’accès aux terrains.
En ce qui concerne le respect du calendrier universitaire, le Cudopes affirme ne pas rencontrer de problème à ce sujet, répondant ainsi aux exigences du ministre de l’Enseignement supérieur.