Promouvoir la qualité de la formation doctorale en Afrique : projet QADoc

De nos jours, de nombreux pays en Afrique mettent l’accent sur l’amélioration de la qualité de leur formation doctorale et sur une gestion efficace de la recherche. Dans cette optique, l’université Cheikh Anta Diop Dakar (UCAD) dirige le projet QADoc, visant à soutenir plusieurs pays africains, dont la Guinée, la République démocratique du Congo (RDC) et le Senegal, dans l’établissement de normes de qualité pour les écoles doctorales et la recherche.

Vers une évaluation de la qualité et une amélioration continue

Lamine Guèye, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP), souligne l’importance de passer à l’évaluation des écoles doctorales pour garantir et améliorer leur qualité en Afrique. Cette démarche vise à instaurer une culture d’amélioration continue dans le domaine de la recherche et de la formation doctorale.

Surmonter les défis et harmoniser les pratiques

Face au défi que représentent les agences nationales d’assurance qualité encore naissantes en Afrique francophone, le projet QADoc s’engage à harmoniser les outils d’évaluation à l’échelle sous-régionale. Il s’agit également d’accompagner les universités pour qu’elles puissent mener leur propre auto-évaluation, un pas essentiel vers l’amélioration de la qualité.

Créer des normes et encourager la collaboration

À travers des formations destinées aux acteurs impliqués, le projet vise à établir et à mettre en œuvre des normes d’évaluation pour la formation doctorale et la recherche. Ces normes, adaptées des pratiques internationales, seront testées lors d’évaluations pilotes menées dans six universités partenaires au Sénégal, en RDC et en Guinée. Cette initiative vise également à renforcer la collaboration entre les institutions africaines et les agences d’assurance qualité européennes, dans le but ultime d’améliorer la recherche et l’éducation doctorale en Afrique.

Un pas vers l’excellence académique

Babacar Faye, directeur de la Recherche et de l’Innovation à l’UCAD, exprime son soutien à cette initiative, soulignant l’importance pour toutes les formations de répondre aux normes internationales. Cela permettra, selon lui, de répondre efficacement aux besoins socio-professionnels en matière de qualité dans l’enseignement et la formation.

Le projet QADoc représente une avancée significative vers l’instauration de normes de qualité dans les écoles doctorales et la recherche en Afrique, favorisant ainsi l’excellence académique et répondant aux exigences croissantes du monde professionnel.