La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est en cours, attirant l’attention non seulement pour le jeu sur le terrain mais également pour des controverses entourant l’arbitrage. Des joueurs tels que Krépin Diatta du Sénégal et Romain Saïss du Maroc, récemment éliminés, ont formulé des accusations véhémentes concernant l’arbitrage et la gestion des matchs, soulevant des interrogations sur la conduite de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Les Accusations Explosives de Diatta et Saïss
Krépin Diatta, défenseur latéral droit sénégalais talentueux, a publiquement accusé des membres de la CAF de corruption. Ces allégations surviennent après la défaite de son équipe contre la Ivory Coast lors des huitièmes de finale, marquée par des décisions litigieuses, notamment un carton rouge non attribué à Sadio Mané et un penalty oublié pour les Lions.
Romain Saïss, capitaine des Lions de l’Atlas du Maroc, a également exprimé son mécontentement après la défaite de son équipe contre l’Afrique du Sud en huitièmes de finale. Il a déclaré que même lorsqu’ils marquent des buts, ceux-ci sont injustement refusés par le corps arbitral, remettant en question l’équité des décisions.
Réponse de la CAF face aux Accusations
En réponse à ces accusations, la Confédération Africaine de Football a tenu à clarifier sa position. Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de l’instance, a abordé la question de l’arbitrage lors d’une conférence de presse mercredi. Il a souligné que l’arbitrage était considéré comme étant de très haut niveau jusqu’à présent. En ce qui concerne les critiques liées à la VAR, il a noté que les opinions sur l’arbitrage varient en fonction des résultats des matchs, soulignant la difficulté de parvenir à un consensus.
« Même si tout le monde a le droit de critiquer, il est important d’être équitable dans ses évaluations », a ajouté le dirigeant de la CAF, évoquant la nécessité de ne pas condamner l’instance de manière injuste. Cependant, il reste à voir si cette réponse sera suffisante pour apaiser les supporters marocains et sénégalais, qui restent sceptiques face aux performances arbitrales contestées.