La ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a pris la parole ce lundi devant le Groupe de travail des Droits de l’homme des Nations unies. Elle a souligné l’engagement constant du Senegal en faveur de la promotion et du respect des derechos humanos, ainsi que de la consolidation de la démocratie et de l’État de droit depuis son accession à la Souveraineté Internationale.
Coopération soutenue avec les mécanismes internationaux et régionaux
La ministre a souligné que le Sénégal coopère de manière constante et constructive avec les Mécanismes Internationaux et Régionaux des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire. Depuis 2018, le pays a soumis 10 rapports aux différents organes des Nations Unies, comprenant 8 rapports périodiques et 2 rapports initiaux.
Aissata Tall Sall a également mis en avant les multiples efforts du Sénégal pour renforcer son cadre juridique et institutionnel, rendant ainsi le pays plus propice à la promotion et à la protection des droits humains. Elle a insisté sur l’adoption de mesures législatives et réglementaires, ainsi que sur l’adaptation du Droit National au Système Juridique International par la ratification de divers instruments régionaux ou internationaux.
Mise en œuvre efficace des droits humains au Sénégal
Plus spécifiquement, ces dernières années, le Sénégal a concentré ses efforts sur la mise en œuvre plus efficiente des droits humains. Cela s’est traduit par le strict respect des règles de non-discrimination, le renforcement du droit au respect de la dignité humaine, l’interdiction absolue de la torture et la lutte contre les violences basées sur le genre.
Dans la même lignée, le pays a significativement amélioré les garanties procédurales en matière pénale, les règles régissant la garde à vue, ainsi que les conditions de vie en milieu carcéral. La lutte contre la surpopulation carcérale et les longues détentions a été renforcée grâce à l’adoption de lois en 2020, introduisant notamment le port du bracelet électronique dans la législation pénale sénégalaise.
Aissata Tall Sall a souligné que cette réforme majeure a permis le désengorgement des prisiones, avec plus de trois cents personnes bénéficiant de cette mesure en moins d’un an d’utilisation effective. Elle a également informé que la Commission chargée de statuer sur les demandes d’indemnisation présentées par les personnes ayant fait l’objet à tort d’une décision de détention provisoire est désormais fonctionnelle.