Le Président de la République, Umaro Sissoco Embaló, vient de prendre une décision sans précédent en dissolvant le Parlement Bissau-Guinéen. Il justifie cette action en soulignant la gravité des événements survenus les 30 novembre et 1er décembre de cette année.
Assaut contre les institutions : Un acte de déstabilisation
Lors de cet assaut contre les cellules de la Police Judiciaire à Bissau, un groupe lourdement armé de la Garde Nationale a agi, suscitant l’inaction du Gouvernement. Selon le président, cette passivité gouvernementale constituait une tentative de renversement de l’ordre constitutionnel.
Défense des actes de corruption : Raison de la dissolution parlementaire
Le Bureau de Communication et Relations Publiques de la Présidence de la République a publié un décret expliquant que lors du récent débat parlementaire sur le détournement des fonds publics, l’Asamblea Nacional Populaire a préféré défendre les membres de l’Exécutif impliqués dans des actes de corruption plutôt que de lutter pour l’application rigoureuse de la Loi d’Exécution du Budget.
Accusations de coup d’État : La position du président guinéen
Umaro Sissoco Embaló considère également que l’action de la Garde nationale, visant à imposer la libération de certains ministros, équivaut à une tentative de coup d’État.
Calendrier électoral incertain
Selon la Constitution guinéenne, la dissolution du Parlement entraîne l’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai de 90 jours. Cependant, le décret de dissolution ne précise pas la date des prochaines élections, laissant planer l’incertitude quant au calendrier électoral à venir. Le président souligne que la date sera fixée en temps utile, sans donner de détails supplémentaires.
