Dans une interview exclusive accordée à France 24, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football et figure emblématique des Lions indomptables, revient sur la récente performance décevante du Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des nations 2023, ainsi que sur les controverses entourant son mandat.
Déception après l’élimination précoce
Alors que la Costa de Marfil a triomphé lors de la CAN 2023, le Cameroun, quintuple vainqueur, a connu une élimination prématurée dès les huitièmes de finale face au Nigeria. Eto’o préfère parler de « contre-performance » plutôt que d’échec, soulignant que les objectifs n’ont pas été atteints mais que l’avenir doit être envisagé.
Avenir du sélectionneur et démission non reconduite
Eto’o a clarifié la situation du sélectionneur actuel, Rigobert Song, affirmant qu’il ne serait pas reconduit. Bien qu’il reconnaisse les contributions de Song, il souligne que les objectifs n’ont pas été atteints et que le contrat ne sera pas prolongé. Il exprime également son intention de choisir méticuleusement un successeur.
Gestion de la démission et soutien reçu
Ayant présenté sa démission en février, Eto’o explique qu’il voulait soulever des questions sur la bonne marche des choses. Il se dit heureux du soutien reçu et détermine à aller jusqu’au bout de son mandat, malgré les pressions, avec la volonté de faire quelque chose d’exceptionnel.
Affaires controversées et réponses fermes
Il aborde également les rumeurs autour du gardien de but André Onana, soulignant l’importance de l’institution et des règles. Quant aux accusations de comportement inapproprié portées par la CAF, Eto’o affirme n’avoir jamais été interrogé et annonce des actions légales contre la CAF pour diffamation, critiquant leur conduite préjudiciable.
Relations politiques et ambitions
Concernant ses relations politiques, Eto’o affirme une bonne entente avec certains acteurs politiques, bien qu’il admette des tensions avec le ministre des Sports. Il nie toute ambition politique personnelle, déclarant avoir d’autres priorités que la présidence.