Une soirée festive a viré au chaos lors d’un mariage à la cité Rochette de Thiaroye, en face du camp militaire. Mor Mané Diop, époux de la chanteuse Daba Sèye, a été placé en garde à vue au commissariat de Diamaguène après avoir brandi une arme pour protéger sa femme face à une foule agitée.
Une cérémonie animée par Daba Sèye
Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 février 2025, la chanteuse Daba Sèye était l’invitée d’honneur d’un mariage organisé par Deguène Sarr, une jeune femme de 24 ans. Son arrivée a suscité un immense engouement parmi les habitants et les invités, qui se pressaient pour assister à sa prestation.
Tout se passait bien jusqu’à ce que la chanteuse décide d’interrompre sa performance après quelques chansons. Cette décision a provoqué la colère de l’organisatrice du mariage et des spectateurs, qui espéraient une prestation plus longue. La tension est montée lorsque la foule, déçue et bruyante, a encerclé le véhicule de la chanteuse et de son mari, les empêchant de quitter les lieux.
Mor Mané Diop brandit une arme pour protéger sa femme
Face à la menace grandissante, Mor Mané Diop a sorti un pistolet d’alarme de calibre 9mm pour dissuader les individus qui encerclaient leur voiture. Cet acte a provoqué un mouvement de panique au sein de la foule, qui s’est dispersée sous le coup de la surprise.
Alertée par le vacarme, la police de Diamaguène est intervenue rapidement. Daba Sèye et son mari ont été conduits au commissariat pour être entendus. Mor Mané Diop a expliqué que l’arme était dépourvue de munitions et qu’il ne souhaitait que protéger son épouse. Il a également présenté une facture d’achat d’une armurerie située près du marché Sandaga.
Une garde à vue pour port d’arme illégal
Malgré ces explications, Mor Mané Diop a été placé en garde à vue pour détention d’arme à feu sans autorización. La police de Diamaguène a ouvert une enquête afin d’élucider tous les aspects de cette affaire.
Cet incident pose des questions sur la gestion de la sécurité lors des événements publics et sur la réglementation du port d’armes. Les autorités devront déterminer si l’acte de Mor Mané Diop relevait de la légitime défense ou d’une infraction à la loi sur le port d’armes au Senegal.
