Vendredi dernier, l’Union européenne a salué la confirmation par le président Macky Sall de sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, ainsi que son engagement à mettre en œuvre pleinement la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal datant du 15 février dernier, concernant l’organisation de la présidentielle sénégalaise.
Confirmation ferme de la date de départ
Le jeudi précédent, le chef de l’État sénégalais avait réaffirmé sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, marquant ainsi la fin officielle de son mandat, et assurant que la date de son départ restait absolument ferme.
Position de l’Union européenne
La porte-parole de l’UE, Nabila Massrali, a déclaré lors d’une conférence de presse que la position de l’Union européenne était de se référer à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal du 15 février, appelant les autorités à organiser l’elecciones presidenciales dans les meilleurs délais, tenant compte de l’expiration du mandat présidentiel.
Appel au respect des aspirations démocratiques
Nabila Massrali a également appelé les autorités sénégalaises à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie, les libertés fondamentales et l’État de droit.
Contexte de la crise politique
Le Sénégal traverse une crise politique depuis que le président Macky Sall a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle.
Conflit entourant la convocation électorale
Le président a invoqué des allégations de corruption émises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) contre deux juges du Conseil constitutionnel concernant le rejet de la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle en raison de sa double nationalité.
Réactions du Conseil constitutionnel et du président
Le Conseil constitutionnel a jugé cette loi reportant l’élection présidentielle contraire à la Constitution, annulant ainsi le décret de Macky Sall renonçant à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle.
Le président s’était engagé à pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel, qui invitait les autorités compétentes à fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle.