L’Association Nationale des Professionnels de la Viande et du Bétail du Sénégal (ANPROVBS) a tenu son assemblée générale de renouvellement du bureau départemental de Pikine, ce samedi, au complexe socio-culturel Oxygène.
Mansour Mbaye Madiaga surnomme père Zora a été porte à la tête de cette association. Face a la presse le nouveau président de l’ANPROVBS donne ces priorités pour répondre aux attentes des acteurs mais aussi de la population particulièrement le département de Pikine.
« Je suis un homme du sérail, être nomme a la tête des professionnel de la viande va me permettre de s’attaquer aux problèmes que nous vivons tous les jours. Bien vrai que les temps sont durs mais ce mandat sera entièrement dédié aux problèmes que nous les bouchers rencontrent. Chaque métier doit être valoriser, je compte combiner les efforts de ceux qui y évoluent dans le secteur pour que d’ici un an qu’on puisse dire que l’association a atteint mille parmi ses objectifs ». Madiaga reste convaincu et déclare- « Nous en avons la rigueur, la volonté et le charisme. Parmi les priorités, il y a l’installation de kiosques à travers la banlieue, baisser le prix de la viande car la population est fatiguée. Un kilogramme est actuellement vendu à 4000 voire 4500 frs c’est insupportable ».
Cependant, le nouveau bureau de l’ANPROVBS réclame la contribution des autorités pour leur faciliter le travail. « L’Etat doit subventionner les acteurs de la filière, nous allons dans la brousse avec nos maigres moyens. Il m’arrive de me gêner en vendant aux clients au vu des prix actuels sur le marché. Nous acteurs de la filière avons déjà mené des discussions et pour accompagner les éleveurs, il est impératif de diminuer le prix de l’aliment de bétail. L’association regroupe des professionnels et actionnaire de la société. Il arrive qu’un membre abat 40 bœufs ou 100 moutons par jour. Désormais nous allons mailler le maillot pour sensibiliser ». Selon Mansour Mbaye « on peut bien être au même niveau que les maliens, les mauritaniens, une autosuffisance en bétail. Malheureusement c’est dans la sous-région que nous nous ravitaillons en petits ruminants ». Revenant sur les finances, il explique « pour la banque locale c’est essentiel puisque nous avons démarrer avec nos propres fonds donc la balle est dans le camp de l’Etat », dixit M.M Madiaga.
