Nabou Lèye, récemment libérée sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole, se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. Une vidéo diffusée sur TikTok, la montrant en train de danser sur la chanson « Dotoko Defati » de Tarba Mbaye et Wally Seck, a déclenché une vague de critiques et de débats sur les réseaux sociaux.
Inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat dans une affaire impliquant Abdou Aziz Ba, alias « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », Nabou Lèye avait déjà fait parler d’elle lors de sa libération provisoire. Cette décision judiciaire avait suscité des réactions mitigées, notamment de la part des familles des victimes, qui avaient exprimé leur indignation et leur incompréhension.
La diffusion de cette vidéo, perçue comme légère et festive, a été jugée inappropriée par de nombreux internautes. Pour eux, Nabou Lèye aurait dû adopter une attitude plus réservée, compte tenu de la gravité des charges qui pèsent contre elle et du fait que l’enquête est toujours en cours. Certains y voient un manque de respect envers les défunts et leurs proches, estimant que cette attitude frivole est déplacée dans un contexte aussi sensible.
Cependant, d’autres défendent Nabou Lèye, rappelant qu’elle n’a pas encore été reconnue coupable par la justice. Selon eux, elle a le droit de mener une vie normale en attendant le dénouement de l’affaire. Ce débat reflète les tensions et les divergences d’opinion qui entourent cette affaire judiciaire complexe.
La polémique autour de cette vidéo ne fait qu’amplifier les interrogations sur le comportement des personnes impliquées dans des affaires criminelles en attente de jugement. Elle soulève également des questions sur la manière dont les réseaux sociaux peuvent influencer l’opinion publique et les perceptions de la justice.
En attendant la suite des événements judiciaires, Nabou Lèye reste sous le contrôle des autorités, tandis que l’affaire continue de diviser l’opinion publique. Une chose est sûre : cette vidéo TikTok a relancé le débat sur les limites entre vie privée, présomption d’innocence et respect des victimes.
