Les changements à la tête de plusieurs directions tardent à se concrétiser, parfois jusqu’à trois semaines. C’est le cas pour Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, nommée le 24 avril dernier à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout petits, qui a pris ses fonctions seulement le 16 mai, soit 21 jours plus tard.
Prise de Fonction Retardée
Pour Dr. Aminata Sarr, récemment nommée à la tête de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), l’attente a duré 19 jours avant qu’elle puisse commencer ses nouvelles fonctions.
Exemples de Nominations Retardées
Le quotidien d’information Source A souligne que ce phénomène n’est pas isolé. Des figures comme Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM) et Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA) ont également attendu jusqu’à trois semaines après leur nomination par le Président Bassirou Diomaye Faye pour occuper leurs postes de directeurs.
Nominations Récemment Effectuées
Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP) et Ngagne Demba Touré (SOMISEN), nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, attendent toujours de prendre leurs fonctions. De même, Aida Mbodje, Marième Soda Ndiaye, Seydina Oumar Touré, Toussaint Mqnga et Habib Sy, promus la semaine dernière, sont également dans l’attente.
Un Processus Administratif Complexe
La lenteur de ces transitions s’explique par des procédures administratives complexes. Selon Source A, la publication tardive des décrets de nomination est un facteur clé. Une fois que le président signe un décret, il nécessite la contre-signature du Premier ministre avant d’être transmis au Secrétariat général de la Présidence pour sa publication dans le Journal officiel. Ce processus engendre des retards qui perturbent aussi bien les nouveaux directeurs que leurs prédécesseurs, qui se retrouvent dans une situation d’incertitude.
