Le Dr Serigne Abdou Aziz Fall, responsable de l’unité des soins intensifs neurologiques à l’hôpital Fann, tire la sonnette d’alarme sur la disponibilité limitée de lits. Avec seulement 30 lits disponibles dans son service, le Dr Fall avertit que des patients victimes d’AVC sont renvoyés alors qu’ils nécessitent une hospitalisation.
Manque de places : Un problème critique
« Le premier motif d’hospitalisation des malades sont en rapport avec les AVC. Nous sommes le seul service pratiquement où nous avons 30 lits en sachant que ces 30 lits, ce sont des lits pour toutes les infections neurologiques. Pour beaucoup de patients atteints d’AVC, nous sommes obligés de les libérer par manque de place »
, déplore-t-il.
Conditions d’accueil précaires
Madame Aw, surveillante du service de neurologie, partage cette inquiétude. Elle souligne que lors de leur arrivée à la consultation externe, les patients sont examinés par un médecin et dirigés vers une salle d’observation. Cependant, elle note que cette salle ne dispose que de 2 lits pour accueillir ces cas d’urgence, ce qui ne répond pas adéquatement aux besoins.
Retard de construction : Une situation aberrante
Il est également révélé que malgré huit ans de travaux, un nouveau service est en cours de construction mais n’est toujours pas opérationnel, ajoutant à la frustration des membres du service confrontés à cette pénurie de ressources.