Un débat sous forme de table ronde a été organisé ce vendredi à Dakar par l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI), à travers le programme USAID/TRACES. Une occasion pour discuter sur les résultats du rapport sur l’interaction entre les projets de conversion du gaz en électricité et les énergies renouvelables. D’ailleurs des défis majeurs ont été identifiés dans le rapport qui sont au nombre de six.
Parmi eux, « suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de convention en électricité » . Il était question également d’explorer leurs implications pour les politiques énergétiques du Sénégal, avec une évaluation des conditions nécessaires à la viabilité des projets de conversion du gaz en électricité.
Papa Daouda Diène analyste financier a NRGI s’exprime sur l’importance de ce rapport. « Dans ce nous analysons la stratégie Gas to power qui est très importante pour le Sénégal car elle avec des ambitions fortes pour accroitre l’accès a l’énergie et garantie la souveraineté énergétique et également réduire les subventions d’énergie qui pèse lourd sur le budget du Sénégal ».
Diène invite d’ailleurs à travers ce rapport a plus de transparence dans les financements.
« Nous analysons un certain nombre de défis auxquels le Sénégal pourrait être confronté dans la mise en œuvre de ce plan stratégique. Et soulevons un certain nombre de questions qui méritent d’être traitées d’avantage dans le débat public. Il y a un point sur les défis d’approvisionnement en Hamon notamment avec l’incertitude qui entoure le projet ‘’Yakar Téranga’’, ensuit les défis lies au financement de ce projet. Nous soulignons aussi l’importance d’une transparence et une consultation plus forte dans la mise en œuvre des politiques ».
Pour se faire P.D Diène explique les besoins financiers et prévient sur les changements intervenus depuis quelques années en Afrique.
« Nous avons estime le financement de 2,2 milliards de dollars et soulever le défi qu’il y a en termes de disponibilité de capital pour ce type de projet. En Afrique on a observé que le financement de ces types de projets ont diminue de 11 milliards en 2015 et 2023 et au même moment on assiste à une compétition de plus en plus forte des autres pays de la région pour avoir accès aux financements lies a ce projet » déclare M. Diène.
