Gabrielle Kane, responsable de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (Apro-fev), a choisi de s’exprimer sur son absence lors du procès opposant Adja Sarr à Ousmane Sonko, leader de Pastef. Dans une interview accordée au journal français « Le Monde », elle explique les raisons qui l’ont poussée à prendre ses distances avec son ancienne protégée.
Une affaire dévastatrice
Gabrielle Kane confie que cette affaire l’a profondément affectée, la détruisant dans son intégralité. Elle révèle avoir été agressée, menacée et insultée en tant que « pute à la solde du régime ». Ces attaques ont eu des répercussions dévastatrices sur sa vie personnelle et professionnelle. Aujourd’hui, elle ressent le besoin impérieux de se reconstruire et de trouver un nouvel équilibre.
Un soutien initial à Adja Sarr
Il est important de rappeler que Gabrielle Kane s’est rapidement engagée dans la défense de la masseuse Adja Sarr. Elle affichait publiquement son soutien, notamment lors des rares apparitions médiatiques de la jeune femme au début de l’instruction. Cependant, les conséquences néfastes de cette affaire ont entraîné un éloignement de la part de Gabrielle Kane, qui souhaite maintenant se concentrer sur sa propre reconstruction.
