Depuis un mois, le Cap Skirring, cité balnéaire, bat au rythme effervescent de son activité principale : le tourisme. Les transports, le commerce et les excursions s’animent, créant une atmosphère bouillonnante. Cette frénésie économique impacte Boucotte Diembéring, qui sait saisir chaque opportunité pour prospérer grâce à cette saison touristique.
Les conducteurs de Taff-Taff et de taxis clandestins connaissent une activité intense, roulant à plein régime pour répondre à la demande. Les retombées de cette manière attirent des individus comme Emilie Awagnan, conductrice de tricycle, qui se réjouit des gains accumulés pendant cette période.
Gains et perspectives du Tourisme
Ibrahima Diop incarne cette réussite tirée du tourisme capskiringois. Autrefois charretier, il conduit désormais un tricycle, profitant de la prospérité apportée par les touristes. Évasif sur ses revenus, il souligne l’énorme différence entre la haute et la basse saison touristique, cette dernière étant bien moins lucrative.
La présence massive de touristes dynamise les sources de revenus. Les taxis affluents au Cap, offrant des trajets demandés et rémunérateurs, contrairement à la basse saison. Cette augmentation de fréquentation bénéficie également à la localisation de voitures clandestines, un marché en pleine expansion.
Le tourisme renaît au Cap Skirring, avec pour horizon l’agrandissement du village, projet annoncé par le Club-Med. Cette initiative, prévue pour débuter en avril, vise à booster le tourisme en attirant davantage de visiteurs. Birame Tamba, administrateur du Club-Med Sénégal, anticipe la création d’une centaine d’emplois grâce à cette extension, impactant positivement toute la région. La municipalité de Diembéring, à côté de ses activités agricoles, de pêche et forestières, prospère largement grâce au tourisme, assurant ainsi un rendement économique important.