La décision prise par le Président Diomaye Faye d’établir une nouvelle division pour les questions religieuses et l’intégration des diplômés en enseignement arabe, placée sous la direction de la Présidence, est accueillie favorablement par les acteurs du domaine. « Nous applaudissons le chef de l’État pour cette initiative. Cette nouvelle division offrira à la société une source de nouveaux talents humains », déclare le journaliste Mohamed Mansour Ndiaye, qui détient un diplôme de master en Traduction et Interprétation de conférences de l’UGB et travaille aujourd’hui en tant qu’analyste politique à l’ambassade du Qatar, dans une interview accordée à L’Observateur.
Il souligne également : « Les personnes spécialisées en arabe ont été souvent mises de côté alors que parmi elles se trouvent des banquiers, des pharmaciens, des ingénieurs agronomes… C’est une injustice persistante qui nécessite une intervention du système pour être corrigée. »
Cette « injustice persistante » a conduit à 13 492 diplômés en arabe au chômage, selon les données de la Fédération nationale des arabisants du Sénégal (FNAAS) rapportées par le journal du groupe futurs médias en 2022. Le coordonnateur de la FNAAS indique que le secteur produit chaque année 5000 nouveaux diplômés depuis la mise en place du BAC arabe en 2013.