Une étude récente de l’Université du Nevada montre que la chaleur extrême peut augmenter le nombre de naissances prématurées.
Attention aux naissances précoces. Une étude publiée dans Jama Network Open a établi un lien direct entre les vagues de chaleur et le nombre de naissances prématurées.
Menée par des chercheurs de la Rollins School of Public Health, de l’Université du Nevada Reno, de l’Université de Yale, de l’Université de l’Utah et du National Center for Atmospheric Research, l’étude a examiné 53 millions de naissances entre 1993 et 2017 dans les 50 plus grandes zones métropolitaines des États-Unis.
Les résultats de cette analyse sur 25 ans montrent une légère augmentation des naissances prématurées (+2%) et précoces (+3%) lorsque les femmes enceintes subissent plus de quatre jours consécutifs de chaleur intense.
LES PERSPECTIVES NE SONT PAS RASSURANTES…
« Notre étude indique que l’augmentation de la température pourrait avoir des effets graves sur les bébés, car ceux nés prématurément peuvent rencontrer des problèmes de santé et des coûts de soins plus élevés », a déclaré Howard Chang, professeur de biostatistique et de bio-informatique, et auteur principal de l’article.
Parmi les naissances étudiées, 30% des mères avaient moins de 25 ans, 53,8% avaient entre 25 et 34 ans, et 16,3% avaient 35 ans ou plus.
« Nous prévoyons un été très chaud cette année et, en raison du changement climatique, davantage de vagues de chaleur à l’avenir », a averti le chercheur. « Nous nous attendons à des résultats encore plus défavorables pour les bébés », a-t-il ajouté.
Dans le sud des États-Unis, comme dans le reste du monde, l’été 2023 a été marqué par des périodes de chaleur extrême sans précédent, avec la journée la plus chaude jamais enregistrée en juillet, pendant quatre jours consécutifs.
